Le bureau de Fabrice

Tu peux poster ici Cassandra.
Merci à toi.

Je m'assis dans un fauteuil, près d'une fenetre. Les rideaux étaient tirés. Le soleil innondait l'endroit. Je me sentais bien. Je croisai les jambes sous ma robe, et me mit à attendre l'arrivée du Comte.

Les minutes s'écoulaient sans que personne ne dérange ma solitude. Je fermai alors les yeux, essayant de me souvenir des instants que j'avais déjà passé ici. La première fois que j'étais venue était l'année de mes 10 ans. Mon père avait tenu à m'arracher au Domaine pour venir me faire visiter celui-ci. Hélas, il m'avait laissée durant les deux journées avec une domestique - la concernée se nommant Amélie, si je me souviens bien. Je m'étais fortement amusée en la compagnie de cette dame ; elle avait été d'une grande gentillesse envers moi. Je me souvins également qu'un jeune garçon - légèrement plus âgé - partagea mes jeux pendant des heures ; mais son nom me restait inconnu.

Je me remémorai ces souvenirs chalueureux pendant un long moment ; et toujours personne pour me tenir compagnie. Je commençais sérieusement à me sentir seule, et l'ennuie s'insinuait en moi à une allure fulgurante. Je décidai dès lors de me lever et de m'approcher de la fenêtre. De cet endroit, je pouvais apercevoir l'entièreté du jardin. Plusieurs personnes y conversaient gaiement. La verdure était d'un éclat impressionnant. L'eau de la fontaine d'un bleu profond et limpide.

Je soupirai. Il me fallait faire énormément de changement aux Anges ; et pour y arriver il me fallait l'arrivée de ce cher compte ...

Je fis demi tour et revint enlacer mon fauteuil. Deux ou trois minutes plus tard, la poignée de la porte tourna et quelqu'un pénétra dans la pièce ...

Fabrice avait enfin pû se libérer pour rencontrer cette jeune demoiselle qui l'attandait dans son bureau.

Fabrice ne pû s'empêcher de se demander ce qu'elle pouvait bien vouloir à sa famille, et de penser qu'il allait encore s'agir d'un soucis causé à sa famille. Il se demanda si un jou, ils seraient tous enfin tranquilles, sans aucuns soucis.
Elle vît la jeune demoiselle, qui avait l'air abbatue d'avoir entendu un long moment sur ce fauteuil.
Fabrice en était désolé.

"Bonjour Mademoiselle, je suis le Comte Fabrice Ristori, je vous prie de m'excuser de vous avoir fait attendre, mais notre journée est trop remplie et j'ai peur de n'avoir assez de 24h pour tout régler.
Mon épouse m'a dit que vous aviez à me parler, de quoi s'agit-il je vous prie?
Rappelez-moi votre nom?"

Fabrice attendit ses réponses avec impatience et surtout avec crainte.