Mariage d'Emiliie Radicati de Magliano

J'ai eu vent de certaines informations me concernent, mon père voudrait me marier avec un noble de bonne famille, Fulvio.
Je suis opposée à cette union car j'aime quelqu'un d'autre. Je ne sais pas ce que Maman en pense. Mais je sais que je peux compter sur Oncle Fabrice et Tante Elisa pour m'aider.

Elisa entra dans la bibliothèque et fût etonnée de voir Emilie assise, seule dans la bibliothèque, sans livre, mais que pouvait-elle faire ainsi?

Elisa décida de lui demander.

"Bonjour Emilie comment vas-tu par cette belle journée? Que fais-tu toute seule ici, tu as envie de lire?
Et Martin n'est pas avec toi?"

Emilie avait l'air songeuse et soucieuse. A quoi pouvait-elle pensée cette petite? A son âge, on ne doit pas être soucieuse, les choses devraient être trés simples pour les enfants. Et là Elisa vît qu'il n'en était rien pour Emilie, et cela l'agassait au plus haut point. Elle décida de lui tirer les vers du nez.

"Ma chérie tout va bien? Tu m'as l'air soucieuse, si tu as un soucis, tu peux m'en parler, tu sais que je serai toujours à ton écoute. Et tu sais que tu peux aussi parler à ton oncle, tu sais qu'il t'adore et qu'il ferai n'importe quoi pour que tu sois heureuse!"

Elisa espérait qu'Emilie lui parle, elle attendit.

Elisa fût stupéfaite par la révélation que vient de lui faire Emilie.
Mais elle en était trés contente. Elle était amoureuse de son fils Martin et Elisa en était trés heureuse, et elle savati pertinemment qu'il devait en être de même pour Martin, elle l'avait toujours senti qu'ils s'aimeraient ces 2 là.

"Ma chérie, quelle révélation! Tu es amoureuse de Martin, mais c'est trés bien ma chérie. Je suis extrêmement heureuse par cette nouvelle. Et Martin il t'aime?"
Elle était tellement heureuse de cette nouvelle qu'elle en oublia l'essentiel... Emilie promise à un autre par ses parents. Elisa se dit qu'elle et fabrice ne pouvait laisser faire ça, mais comment faire, le Marquis est impossible à convaincre, d'autant plus qu'il est insensible aux sentiments de sa fille. Il fallait en parler à Fabrice.

"Ma pauvre chérie, ne t'inquiètes pas, ton oncle et moi ne laisserons jamais ton père te marier avec quelqu'un que tu n'aime pas.Je sais ô combien il ets important pour toi depuis ton plus jeune âge d'épouser quelqu'un que tu aime. je suis comme toi.
Ta mère est au courant? Est-elle consentente?"

"Non Maman ne le sait pas. Je comptais lui en parler mais je n'ai pas eu le temps."

Emilie demanda à Elisa :

[b] "En as-tu parlé à Oncle Fabrice ?"

Emilie attendit que sa Tante lui réponde.

Elisa fût honorée qu'Emilie le lui en ait parlé la 1ère, quelle marque d'affection et de confiance.

"Non trés chère petite, je n'en ai pas encore parlé à Fabrice, je ne l'ai pas encore vu, veux tu qu'on le lui en parle toutes les 2 maintenant?"

Elisa se doutait bien qu'en mettant Fabrice dans la confidence, il ferait tout ce qui est en son pouvoir pour sortir Emilie de se ravin, il est inconcevable qu'Emilie épouse un homme qu'elle n'aime pas, Fabrice ne laisserai jamais faire cette horreur.

P.S.: Emilie, le nombre de ligne minimum est de 8, si vraiment tu n'y arrive pas tampis, mais as-tu essayé,
Merci à toi petite Marquise, tu es adorable.

"Oui, il serait préférable que nous alions voir Oncle toute les deux. J'ai essayé d'en parler à Maman mais je n'y arrive pas, pourrais-tu m'aider à le faire Tante Elisa ?"
Elle attendit l'approbation de sa tante.
Elle enchaîna :
"Martin est au courant de ce que j'éprouve envers lui, lui aussi est très amoureux mais il a peur de vos réactions."

Elisa était trés ravie d'être la confidente d'Emilie et trouvais ça trés touchant. Mais elle appréhendait un peu la suite des évènement.

"Ma chérie, nous allons en parler avec Fabrice et je suis certaine qu'il va trouver une solution pour que tu n'épouse pas Flavio, il se chargera d'en empêcher ton père et moi bien entendu, j'en parlerais à Anna. Mais attendons d'en p)arler à ton oncle. Il aura peut-être une meilleure solution.
Bouge pas Emilie, je vais le cherche immédiatement et nous te rejoignons au plus vite à la bibliothèque. A tout de suite."

Elisa quitta la bibliothèque s'en allannt chercher son époux.

Après avoir attendu un moment, Emilie vit sa tante rentrer dans la pièce.
Elle lui demanda :
"As-tu trouvé Oncle Fabrice ?"

"Oui ma petite Emilie, ton oncle arrive, ne t'en fais pas, je lui ai dis que tu avais besoin de lui, quelque chose à lui confier. Il termine une affaire et nous rejoins au plus vite dés qu'il aura terminé.
Que veux-tu faire en l'attendant? Veux-tu boire quelque chose? Je vais appeler Bianca."

Elisa clicha la sonnette pour appeler Bianca.

Elisa vit dans le regard d'Emilie qu'elle était stressée, sûrement le fait de confier ses sentiments pour Martin, au père de celui-ci.
En effet, cette situation ne fût pas banale. Emilie amoureuse de son cousin germain, et celui amoureux d'Emilie.
D'ailleurs, Elisa avait oublié de relever quand Emilie lui a avouée.

"J'y repense, m'ast-u dis que Martin était également amoureux de toi. N'est-ce pas merveilleux ça! Je l'ai toujours présenti, une fois, pour plaisanter, j'en ai informé ta maman, lui disant que vous 2 terminerais ensemble, mais pour moi ce n'était pas une plaisanterie."
Voilà Fabrice!

Fabrice arriva à la porte de la bibliothèque, car Elisa lui avait demander de la rejoindre, car Emilie voulait lui parler, lui parler d'un époux qu'il lui était promis par son père.
Quelle situation inconfortable pour une enfant de son âge, parler déjà de mariage, qui plus est, avec quelqu'un qu'elle n'aime pas.

"Bonjour ma petite nièce chérie, comment vas-tu? Pas trés bien selon ce qu'Elisa vient de me soumettre. Je t'écoute"

Fabrice attendit qu'Emilie s'exprime, et espéra qu'elle est aucune retenue avec lui, elle voulait qu'elle sache qu'il serait toujours la pour elle, qu'il se batterait pour son bien-être.

Emilie se mit a lui raconter se qu'elle avait sur le coeur.
"Mon père veut en effet me marier au noble Fulvio, moi je ne le veut pas car j'aime Martin et mon coeur lui appartient pour toujours.
"Que peux-tu faire Oncle Fabrice pour éviter ce mariage ?"
Elle attendit sa réponse.

Fabrice était stupéfait par la vivacité des sentiments de sa nièce envers son fils, elle était-elle Elisa quand elle tenta de faire entendre à Fabrice qu'elle ne pourrait épouser Angélo, qu'elle ne pouvait épouser que l'homme dont elle serait éperdument amoureuse.
Alors il était vraiment bien placé pour comprendre l'intensité des sentiments de sa nièce et son déchirement à penser qu'elle pourrait être mariée à un inconnu.

"Ma chérie, ce que tu me dis là est dur, je ne pourrais jamais laisser faire ça, tu es amoureuse de mon fils, Elisa m'a dit qu'il en était de même pour Martin, alors je ferais tout pour que vous soyez mariés, pas maintenant, certes, mais pas à Fluvio, ça c'est certain, pas tant que je serais vivant."
En as-tu parlé à ta mère? Qu'en pense t-elle?

Emilie lui répondit :
"Maman est au courant, Elisa lui en a touché deux mots mais je ne sais ce qu'elle en pense."
Quelle va être la suite de cette affaire, Oncle Fabrice ?"

Fabrice compris que sa nièce était trés inquiète par son avenir, ce qu'il comprit tout à fait.

"Ne t'en fais ma petite, quelle promesse t'ais-je faite? Tu as confiance en moi? T'ais-je déjà donné ma parole et ne pas l'avoir respectée? Alors cropis-moi, quand je dis que je ne laiserai pas faire ton père, c'est que je le ferai, même si il faut me battre pour cela.
Regarde, Elisa et moi si nous avons enfin pû nous marier, c'est que nous nous sommes battus pour notre amour, pour nos valeurs, alors je te demande de ne jamais douter, de toi, de ta tante, de moi. Nous ne te lacherons jamais."

Sur ces mots, Fabrice espèra vivement avoir rasuré sa nièce qu'il aime tant.

"Il faudra tout de même que l'on en parle avec Anna Elisa, ce soir même, si nous le pouvons. Ne t'en fais pas Emilie."

"Merci, Oncle Fabrice mais tu connais mon Père, il ne cédra jamais !"
Elle se mit à pleurer plus fort en pensant à Martin.
"Et Martin que va t-il devenir ?"

Il était touché par la force des mots d'Emilie quant à son avenir avec son cher et tendre Martin, il trouva cela trés enfantin et utopique mais en mêm temps si adulte!!!

"Ma chère Emilie, crois-tu que je serai capable de laisser tomber, avant d'avoir eu gain de cause? Non et tu le sais. Alors je te demande de ne plus t'inquiter, je vais aller voir ton père demain dans la journée, Elisa m'accompagnera, à 2 nous serons plus forts. Et nous lui prouverons, que le mariage est fait pour les gens amoureux, et non pour les convenances.
J'aimerais tout de même que l'on en discute avec ta mère, maintenant si possible, il faut que je sache si nous avons son approbation ou non."
Veux-tu bien allée la chercher?

Fabrice pris Elisa dans ses bras, l'a serrer dans ses bras, lui a beaucoup manqué aprés cette journée si trépidente. Il savoura ce moment si intense et si précieux.

"Oui, je vais la chercher, en espérant qu'elle aprouve ce mariage."
Emilie sortie de la pièce pour aller chercher sa mère.

Au bout d'un certain temps, Emilie trouva sa mère dans la cuisine.

"Maman, Oncle Fabrice te demande à la bibliothèque, il t'attends avec Tante Elisa pour discuter de mon mariage 0avec Fulvio".

Emilie retourna dans la bibliothèque.

"Maman arrive."

Puis elle s'adressa à son oncle :

"Es-tu allé à Turin pour en parler avec mon Père, Oncle Fabrice ?"

Elle attendit qu'il lui réponde.

Anna s'était donc rendue en cuisine pour faire préparer le thé. C'est à cet instant précis que sa fille vint à son encontre. Elle lui sourit avec tout l'amour qu'elle pouvait lui porter et écouta sa requête. Anna fronça les sourcils. Pourquoi donc sa fille voulait-elle qu'elle s'entretienne avec son frère et sa belle-soeur concernant ce mariage. Cet union que ce cher Alvise avait bien évidemment décidé. Elle hocha doucement de la tête et se tourna vers Bianca.

- « Voulez-vous prévenir mère que je ne peux revenir de suite, une affaire importante à traiter. Bien évidemment, vous vous excuserez pour moi auprès de cette cher Duchesse. »

Sur ce Anna, s'en fut vers la bibliothèque. Émilie y était déjà repartie. Décidément, Anna devait s'avouer que sa fille lui échappait. Enfin avant d'entrer dans la pièce. Elle inspira profondément et entra avec un petit sourire aux lèvres;

- « Fabrice ! Qu'y-a-t-il ? Pourquoi désires-tu m'entretenir à propos de Fulvio. »

Anna regarda Elisa qui se trouvait aussi là et elle vint s'asseoir sur le fauteuil juste en face d'elle. Puis se rappelant soudainement que son frère venait de rencontrer la marquise, elle ajouta :

- « Ou se trouva la Marquise van Necker, Fabrice ? J'espère que tu l'as mise à la porte !

Fabrice et Elisa s'arrêtèrent de s'enlacer quand il vît Anna et Emilie rejoindre la bibliothèque.
Fabrice aller devoir être convaincant et persuasif envers sa soeur, biensûr, si celle-ci cautionne le choix de son époux.
Fabrice et sa soeur, s'étaient trés souvent disputés, parfois même trés violemment, mais au fond il s'adoraient et ne pourraient jamais se faire du mal.
Ils étaient aussi têtus l'un que l'autre, mais Fabrice s'avouait, qu'il avait toujours eu gain de cause, peut-être était-ce parce qu'il savait être trés terrorisant parfois.

Il espèra que sa soeur ne s'oppose pas au fait que Martin veuille épouser sa fille.

La polèmique aller commencer.

"Chère soeur, ne t'en fais pas pour Lucrèce, je m'en suis chargé personnellement et j'ai demandé à Justin de la suivre pour s'assurer qu'elle quitte bien le château.
D'ailleurs vous pouvez dorénavant oublier cette vipère, je lui ai bien fait comprendre qu'elle n'avait plus à mettre les pieds ici sans y avoir été invité et je lui ai dit adieu, et je pense qu'elle a compris."

"Bon venant au plus important, si nous t'avons fais appeler Elisa et moi, c'est qu'Emilie est venue nous confier, que mon chèr intelligent de beau-frère, voulait la marier à Fluvio, un inconnu pour Emilie, mais sois disant un bon partit venant d'une riche famille.
Or, tu te doute bien qu'Emilie ne peux s'y résoudre, car tu n'es pas sans savoir que ta fille est amoureuse de notre fils réciproquement?!
Et tu sais aussi qu'Elisa et moi pouvons laisser faire ça, nous qui nous nous sommes battus pour avoir le droit de s'aimer, sans conventions, juste par l'amour le plus fort et le plus pur (Elisa et Fabrice se sourièrent).
Ta fille a toujours dit, et ce depuis toute petite, qu'elle n'épouserait seulement celui qu'elle aime, et aujourd'hui, il faut arrêter avec ces mairages de conventions, regarde où ça t'a mené toi, tu a été la plus malheureuse.

Voilà notre position et j'aimerais savoir ce que tu en penses et ce que tu compte faire.
Ce n'est biensûr pas à moi de prendre une telle décison, mais sache tout de même, que je ne laisserai jamais ma nièce souffir et si il faut que je me battent contre vous, je le ferais."

Dis moi ce que tu en penses Anna."

Fabrice se rendît compte qu'il ne l'avait pas laisser s'exprimer et il espèrait surtout qu'elle acceptera le choix de sa fille.

Anna arriva en même temps que sa fille. Elle sourit légèrement en voyant son cher frère entrain d'enlacer sa femme. Ils étaient si beaux tous les deux. Elle les enviait même. Enfin, ce n'était pas le sujet de conversation. Du moins celui qui n'allait pas tarder à commencer. Anna eut à peine le temps de prendre place dans un des fauteuil de la bibliothèque que son frère attaqua. Elle le regarda amuser. La polémique semblait lui donner une certaine fougue. Elle n'eut pas vraiment le loisir de s'interposer ou de faire un quelconque commentaire. Il ne lui laissait aucune chance. Elle passa sa main devant sa bouche pour ne pas montrer son envie de rire. Alors qu'elle continuait de l'écouter attentivement. Il se tue enfin. Anna lui sourit et pouffa.

« Je te remercie cher frère de me donner l'occasion de m'exprimer un peu. Avais-tu donc si peur que je ne te laisse pas terminer ton discours. Du moins, je me vois ravie pour cette chère Lucrèce. J'avais peur qu'elle ne fasse encore du mal à notre famille. Ensuite, en ce qui concerne ma chère fille, je vais te dire ce que j'en pense ..... » dit-elle en observant sa fille puis lui sourit.

« Comme tu l'as mentionné Fluvio est effectivement un bon parti et Alvise ne pense qu'au bien être matériel de sa cher fille. Enfin, si on veut. Je soupçons plutôt qui pense au sien en premier. Mais le Marquis Fluvio est effectivement un homme des plus charmant. Je l'ai rencontré et je l'apprécie beaucoup. Pour une fois, je trouve le choix d'Alvise parfaitement correcte. »

Elle fit signe à sa fille de se taire et de ne pas intervenir, même si la petite mourrait d'envie. Anna n'avait pas terminé son discours. Elle regarda son cher frère dans les yeux et y lu beaucoup de choses. Fabrice était prêt à se battre pour le bien être de sa nièce. Tant mieux, Anna en fut heureuse.

« Laisses moi terminé Fabrice, ne reste donc pas sur cette note négative. Je sais parfaitement que ma fille ressent quelque chose pour ton fils. Et je trouve cela tout à fait normal puisqu'ils sont cousins. Mais mon cher frère, ils sont si jeune que peuvent-ils connaître de l'amour !! »

Bien évidemment son frère l'avait touché en plein coeur. Il n'avait pas été tendre. Comment pouvait-il lui rappeler la trahison de son plus grand amour. A cause de lui, son père l'avait marié à Alvise. Si .... s'il n'avait pas tout abandonné. Elle lui en avait voulu, mais plus maintenant.

« C'est bas ce que tu dis là, Fabrice. Je n'ai pas choisi d'épouser Alvise, tu le sais bien. Père avait décidé bien d'autre chose pour moi, mais il a fallu ...... »

Elle ne put continuer sa phrase. Elle la laissa en suspens. Elle inspira profondément et conclu :

« Émilie est encore jeune, ainsi que Martin. Je pense que nous en reparlerons au moment voulu. Lorsque mon cher petit neuve aura fait ses preuves. Alvise ne pense pas à Émilie pour le moment, je préfère que nous en reparlions dans quelques années. A ce moment là tu pourras te battre contre mon époux. Tu pourras même ..... enfin tu me comprends ... » dit-elle en ne terminant passa phrase.

Émilie était là, elle ne pouvait dire que Fabrice pouvait parfaitement se débarrasser d'Alvise, elle s'en moquait. Émilie était sa fille. Même si elle savait que la petite n'aimait pas son père.

- « Est-ce que cela te va mon cher Fabrice, ou désires-tu encore me convaincre ? »

Fabrice compris qu'il avait blessé sa soeur, il ne le voulait pas, mais parfois, quannd il s'enerve, les mots peuvent dépasser ses pensées et il sait qu'il peut parfois être blessant.

"Ma chère Anna, je suis désolé si je t'ai blessé, je ne voulais pas tu te doutes bien, mais cette histoire me prend vraiment à coeur, tu sais à quel point j'aime ma nièce et à quel point je destéste ton mari et son arrogance, son manque d'amour pour sa fille.
Et je ne le laisserai pas détruire la vie d'Emilie comme il a détruit la tienne, ça non, jamais, tant que je serais vivant."

Fabrice marqua une pause.

"Maintenant, concernant l'amour qu'éprouve nos enfants l'un envers l'autre, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'ils sont peut-être trop jeunes pour décider de s'aimer ou non, mais pourquoi pas se dire qu'ils s'aimeront jusqu'à l'âge de se marier?!"
Une chose est sûre, c'est qu'Emilie est assez grande pour savoir qu'elle ne voudra jamais épouser quelqu'un dont elle n'est pas amoureuse.
Toutefois, je suis d'accord que l'on clôt cette histoire et qu'on en reparle quand nos enfants seront adultes, mais promets-moi une chose Anna... de t'ooposer au mariage que désire ton époux, promets-moi qu'Emilie n'épousera pas ce Fluvio quelque chose!"

Fabrice était essouflé, il fût si touché par cette histoire, il se calma en attendant la réponse de sa soeur quant à sa promesse.

Anna ne dit rien et écouta son frère sans mot dire. Elle connaissait déjà l'opinion de Fabrice à l'égard de son époux et bien évidemment, elle ne pouvait blâmer ses pensées. Enfin, comment pouvait-il imaginer qu'il allait laisser faire Alvise concernant le mariage d'Émilie avec Fulvio. Elle l'observa attentivement, droit dans les yeux. Montrant, toute la détermination à laquelle elle pouvait faire preuve. Anna hocha légèrement de la tête.

- « Crois-tu que je l'accepterai ! Mais la faute ne reviens pas entièrement à Alvise concernant ma vie. Mais passons veux-tu ! »

Elle rit doucement. S'aimer jusqu'à ce qu'ils soient plus grand ? C'était une idée très romanesque et elle devait avouer qu'Elisa avait bien réussi à changer son frère. Elle se leva et s'approcha vers son frère. Elle déposa un baiser sur sa joue.

« Je te promet tout ce que tu veux Fabrice ! Nous en reparlerons le moment voulu ! »

Parfois, Anna regrettait qu'Antoine Ceppi eut réussi à soigner son époux. Elle devait l'avouer, elle aurait préféré le voir mort. Elle adressa un dernier coup d'oeil à son frère et se dirigea vers la sortie. Elle avait envie de changer d'air. Elle devait surtout retrouver sa mère et la Duchesse Estrella. Enfin, si celle-ci ne se fut pas trop impatientée.

« Fabrice, je te laisse, Mère m'attend. »

Elle entendait déjà les remarques de sa chère mère. Ou était-elle passée ? Que faisait-elle ? Pourquoi les avoir laisser si longtemps ? Enfin tout pleins de choses bien futiles, mais importante pour la Comtesse Ristori.