Promenade sur le marché

Mon Dieu, que de monde aujourd'hui sur ce marché mais quelle joie de me retrouver à Rivombrosa après ce séjour à Venise, je ne me sens plus chez moi là bas et pourtant j'y suis née.
Rivombrosa est tellement plus beau, les gens sont moins impersonnels, ils ne vous regardent pas avec haine parce que vous n'avez pas les même idées.

Il va falloir que je rende visite à cette chère Comtesse Agnès, cela me permettra de faire enfin la connaissance d'Elisa que ce cher Fabrice a épousé.... Ce doit être une femme formidable pour qu'elle ai réussi à le dompter et à le garder à Rivombrosa, lui qui ne pensait qu'à combattre depuis sa rupture avec Lucrèce.

Aurais-je un jour la chance de rencontrer cet amour sincère, mère cherche par tous les moyens à me marier mais je refuse ses choix.

Tiens mais qui vois je au loin, ne serait-ce pas Amélie? Non je me trompe ce n'est pas elle, dommage, je l'aurai accompagnée au château des Ristori.... Je pense que je vais y aller seule après être allée prendre des nouvelles de mes deux petits protégés.

Anna était partie assez tôt ce matin. En fait, pratiquement au moment ou Fabrice était arrivée dans la bibliothèque accompagnée de cette sorcière de Céleste. La Marquise n’appréciait pas du tout cette femme. Elle ne savait pas pourquoi, mais il émanait d’elle une aura qu’Anna redoutait. Non, ce n’était pas réellement cela. Il y avait quelque chose qui lui donnait l’impression que jamais, elle ne pourrait avoir confiance en elle. Anna s’était donc éclipsée le plus rapidement possible, laissant en suspend sa conversation avec Elisa. Certainement, qu’un autre jour, la Comtesse lui en reparlerait. Car bien évidemment, Anna avait ouvert une porte sur un discours qu’elle n’avait jamais abordé avec elle auparavant. Après son entretien avec sa belle-sœur, Anna avait demandé que l’on attèle une calèche, elle sortait. Bien évidemment, elle n’avait dit qu’à Amélie qu’elle s’absentait, mais n’avait pas précisé le lieu de rendez-vous. En réalité, la personne qu’elle voulait voir, ne l’attendait pas vraiment et pour être franche, ne savait pas si elle allait être là. Mais elle devait y aller. Il le fallait. Elisa avait ouvert une brèche dans son cœur, en lui faisant repenser au passer.

C’était le début de l’après midi et elle avait attendu un bon moment que cette personne vienne. Elle était restée près de chez elle, presque à l’épier. Mais hélas, elle n’avait pas montré le bout de son nez. Certainement entrain de soigner des gens ! Il était si charitable. Elle comprenait dans un sens qu’il ne l’ait jamais aimé. Elle qui était devenue si acariâtre. Enfin, Anna était repartit déçue et elle se dirigeait donc vers Rivombrosa quand elle décida de faire un détour par le marché. Même si elle ne désirait pas acheter quelques choses, elle voulait se changer les idées, du moins essayé. Elle fit donc un détour vers le village. Après quelques minutes, elle arriva au village. Un jeune homme se précipita pour tenir le cheval lorsque la Marquise descendit. Elle lui fit un léger signe de tête pour le remercier alors qu’il restait près de son attelage. Elle ne se souvenait plus réellement quand est-ce qu’elle était venue ici. Cela devait faire bien longtemps. Enfin, de compte, elle ne connaissait pas vraiment les gens de Rivombrosa, pas comme Fabrice et Elisa. Ils étaient parfait tous les deux. Elle avança tranquillement parmi les étales lorsqu’elle aperçut une jeune femme qui ne lui était pas inconnue. Mais ou est-ce qu’elle l’avait déjà vu ? Elle fronça les sourcils en s’approchant. C’est alors que son visage s’éclaira en reconnaissant enfin la jeune femme en face d’elle.

-« Duchesse Estrella, qu’elle surprise de vous revoir à Rivombrosa ! Cela fait-il longtemps que vous êtes de retour ? »

-" Marquise Radicati, quel plaisir de vous voir ici! Pour répondre à votre question nous sommes revenues de Venise Dimanche avec mère. Je pensais justement que je devrais vous rendre visite à Rivombrosa, pour saluer votre chère mère, Fabrice et Sa jeune épouse Elisa. J'ai hâte de faire sa connaissance, tout le monde dit tellement de bien d'elle.
Mais vous avez l'air pensive ma chère, quelque chose ne va pas?"

Je sentais bien que cette chère Anna était préoccupée par quelque chose, mais je ne voulais pas la brusquer, nous ne nous étions pas vues depuis si longtemps.

Edit Anna : Attention Mailena, tu n'as fais que 6 lignes. Il est stipulé dans le règlement au minimum 8. Merci de faire attention la prochaine fois ^^

Anna observait la jeune femme. Celle-ci en pleine forme. L’air de Venise lui avait fait énormément de bien semble-t-il. Peut-être que la Marquise avait aussi besoin de vacances. Enfin, il y avait Emilie et elle devait se l’avouer, elle ne pouvait l’abandonner, pas depuis tout ce qui s’était passé avec son père. Anna fit signe à la jeune femme de la suivre de cette manière elles pourraient profiter du paysage. Même s’il n’était pas d’une beauté éblouissante. Après tout ce n’était qu’un village qui ne pouvait rivaliser avec Rivombrosa. Dans sa robe orange, Anna ne pouvait passer inaperçue. Il fallait avouer que c’était une de ses couleurs préférés.

-« Cela fait donc peu de temps que vous êtes de retour. Mais il est vrai que si cela avait été le contraire vous seriez passé plutôt à Rivombrosa. Et bien dans ce cas passez prendre le thé cet après midi avec ma mère et moi-même. Je dois vous avouer que La Comtesse Ristori est assez fatiguée en ce moment. Mais je suis persuadée, qu’elle serait enchantée de vous revoir, ainsi que votre mère. En ce qui concerne Elisa, il est vrai qu’elle est merveilleuse. Mon frère n’aurait pas pu choisir meilleure épouse. Par contre, je ne vous garantie pas de sa présence. Mais on ne sait jamais ! »dit-elle en souriant.

Anna s’arrêta devant une étale de tissu. Une couleur en particulier avait attiré son attention et elle l’a regarda avec attrait. Mais à quoi bon dépenser pour des futilités. Elle salua le vendeur d’un signe de tête et continua la promenade improvisée avec son amie. Elle se disait qu’elle avait bien fait de faire un détour par le village. De cette manière, cela lui permettait de chasser ses idées noires. Elle se tourna alors vers Marilena pour lui répondre, d’un sourire déguisant la vérité. Ses yeux devaient certainement la trahir mais elle ne s’en rendit pas compte.

-« Je vais très bien, très chère. Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard. Les temps ont été assez difficiles pour moi. Cependant, cela va beaucoup mieux. Enfin, je l’espère. L’avenir me le dira. Et vous racontez-moi votre séjour à Venise ? Mais d’abord, je manque à tous mes devoirs, comment se porte votre mère ? »

Mathilde s'étant assez prélacée au soleil, décida d'aller faire un tour au marché voir si elle pourrait trouver des sels relaxant pour prendre un bon bain chaud.

Elle marchait d'un pas léger le long des étales, lorsqu'elle aperçu la Marquise radicati en train de parler avec une très jolie jeune femme. Certainement une amie à elle se dit-elle.
Tout d'abord, elle n'osa pas aller les voir de peur de les interrompre dans leur conversation et puis elle se dit qu'après tout ce serait peut-être le bon moment pour s'entretenir avec la Marquise Anna.

Mathilde alla donc à leur rencontre.

Bonjour, Mesdames. Pardonner moi de vous importuner dans votre promenade. justement, j'aurai voulu m'entretenir avec vous Marquise Anna, je voulais vous dire combien je suis désolée de vous avoir causé tant de soucis et de chagrins.
voudriez-vous me pardonner et oublier tout ceci ?

Edit Anna : Tours de posts : Marilena, Anna, Mathilde

Bien sur Marilena vit bien que la marquise ne lui disait pas la vérité, ses yeux disaient tout à fait l'inverse de ses paroles, mais elle ne voulu pas l'importuner plus, elle avait entendu tout ce qui se disait sur le marquis.
- " je viendrais prendre le thé avec joie, j'en ferais part à mère. En ce qui la concerne, elle va bien, ce séjour lui a fait le plus grand bien, elle a pu retrouver ses amies et s'adonner à son activité favorite: me trouver un époux.
Il me chagrine d'apprendre que la comtesse ne se sent pas au mieux, j'espère que tout ira pour le mieux dans l'avenir, je suppose que tous les évènements récents n'ont pas été faciles à vivre: l'emprisonnement de votre frère a du lui causer beaucoup de peine et de soucis, mais tout cela n'est que passé, l'avenir s'annonce radieux, j'ai entendu dire que vous serez bientôt Tante?"

Marilena s'interrompit en voyant le regard d'Anna se figer, elle se tourna discrètement dans la direction que regardait la marquise et vit s'avancer une jeune femme qui semblait génée mais qui à terme s'approcha d'elles et se mit à parler à la marquise tout en lui adressant des exuses.
Marilena se recula, elle ne voulait pas se montrer indiscrète, et elle avait reconnu la jeune soeur de Marguerite Mafféï, hors elle avait entendu de vilaines rumeurs au sujet d'une relation avec l'époux de la Marquise Radicati.

- " Chère Marquise, je vais vous laisser, soyez certaine que nous viendrons cet après midi prendre le thé avec mère. "
Sur ces paroles elle s'éloigna.

Anna n’aurait pas pu imaginer que les faits de son époux étaient arrivés aussi loin. Certainement, une amie ou parente de la Duchesse, lui avait communiqué les derniers potins de Rivombrosa. Anna ne sentait que la honte sur elle et sa mère devait certainement en penser pas moins. Bien évidemment, celle-ci ne lui en avait pas touché deux mots. Etrangement, la Marquise avait bien trop peur d’être jugée par la Comtesse Agnès. Quoi qu’à l’époque, elle n’avait que pour Elisa, alors que sa fille, elle l’avait mise un peu de coté. Enfin, ce n’était pas grave, Anna avait apprit à vivre avec depuis le temps. Anna hocha légèrement de la tête ravie que la mère de la Duchesse se porte à merveille. Bien évidemment, elle rit légèrement lorsque Marilena lui fit part de l’activité favorite de sa mère. Comme si elles étaient complices, Anna se pencha légèrement vers elle et fit en signe de secret.

-« Et a-t-elle trouvé ce qu’elle cherchait ? Ne me dites pas que vous avez repoussé tous les prétendants. Car je présume qu’il devait en y avoir un sacré nombre. »

La Marquise Radicati hocha une nouvelle fois de la tête. Comme la Duchesse avait bien supposé l’emprisonnement de son frère avait beaucoup affaibli sa mère. Mais maintenant, elle se sentait mieux, d’après Antoine, enfin le Docteur Ceppi. Même en pensés, il fallait qu’elle se corrige. Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait donc. Heureusement qu’il y avait eu Martin et Emilie pour lui mettre un peu de baume au cœur.

-« En effet, vous avez vu juste. Cela a été une épreuve très difficile pour ma mère ainsi que pour le reste de la famille. Mais je crois que vous n’êtes pas au courant. Je suis déjà Tante. Mon neveu, le fils de Fabrice à déjà près de 10 ans. Il s’appelle Martin et c’est tout le portrait craché de son père. »

C’est alors que le regard d’Anna se fixa sur un visage familier. Ce visage qui lui avait fait du mal en venant la narguer chez elle, au Palais Radicati, mais surtout à Rivombrosa, sous le même toit que sa mère. Elle se souvint de la crise d’hystérie qu’elle avait faite et de la découverte de la maladie d’Alvise. Heureusement qu’Antoine lui avait parlé. Cependant, elle n’avait pas pensé revoir la jeune femme aussi rapidement. Elle s’était vraiment bien remise. Antoine l’avait parfaitement soigné. Elle ne lui en voulait pas, il faisait son devoir mais….. Mais elle ne devait pas pensé cela. Intérieurement Anna pria le ciel pour que la Marquise Mafféi ne s’approche pas d’elle. Cependant, Dieu semblait en avoir décidé autrement. Anna la regarda assez froidement s’avancer vers elles. Elle ne lui adressa pas tout de suite la parole, la laissant parlé en premier. A cet instant précis, Anna sentit la Duchesse s’éclipser par égard envers les deux femmes. Mais Anna attrapa rapidement la main de Marilena et la serra légèrement. Elle avait besoin de soutien et voulait que son amie reste auprès d’elle. Même si cela n’allait pas être évident pour la jeune femme d’assister à l’affrontement entre les deux femmes. Anna inspira profondément et avant de répondre à Mathilde, elle dit à Marilena.

-« Restez, je vous prie, Duchesse. »

Elle se retourna alors vers la jeune fille qui lui faisait face et la regarda droit dans les yeux.

-« Marquise Mafféi, je vois que vous avez le courage de venir m’affronter. C’est à moi de vous remercier. Vous m’avez fait prendre conscience que mon époux n’était qu’un rustre, un monstre et qu’il ne méritait nullement mon attention. Il est vrai que vous m’avez fait du mal, mais vous n’étiez qu’un jouet pour lui tout autant que moi. Je ne vous considère pas donc comme responsable et ne vous en tiendrez pas rigueur. Et à l’avenir Marquise, choisissez quelqu’un de mieux ! »

Edit Anna : Tours de posts : Marilena, Anna, Mathilde

Mathilde vit tout de suite que la Marquise Radicati était aussi mal à l'aise qu'elle, mais ce qu'elle vit en premier c'est la froideur des paroles d'Anna.
A quoi pouvait-elle bien s'attendre en allant comme ça demander pardon à la Marquise? Elle pensait bien que la Marquise ne serait pas ravis de la revoir et qu'elle n'irait pas la serrer dans ses bras. Mais voilà, elle avait fait et surtout dit ce que son coeur lui dictait, elle avait la conscience tranquille à présent surtout vis à vis d'Anna.
Elle aspirait maintenant à une vie tranquille entourée par sa famille et ses amis.

"Je vous remercie Marquise Anna de ne pas m'en tenir rigueur et je peux vous jurer qu'à l'avenir il n'y aura plus d'hommes mariés dans ma vie. A l'avenir, j'écouterai les bons conseils de ma très chère soeur Marguerite".

Marilena était sur le point de s'éloigner quand elle sentit la main de la marquise saisir la sienne, elle se retourna e vit dans ses yeus une muette supplique, Anna ne voulait pas rester seule face à Mathilde, et elle le comprenait aisément.
- " Bien chère Anna, je reste, nous n'avons pas encore fini notre charmante conversation."

Marilena n'aurait pour rien au monde voulu être à place place d'une de ses femmes, d'un côté l'épouse trahie et de l'autre la femme qui avait séduit un homme marié. Elle profita de leur conversation pour examiner Mathilde; c'était vraiment une belle jeune femme, Marilena ne comprenait pas comment elle avait pu tomber dans les bras d'un homme comme le marquis Alvise Radicati. En ce qui concernait Anna, le problème était tout autre, les mariages arrangés sont monnaie courante et elle avait peut-être l'espoir secret que l'homme qu'elle avait épousé était aimant et attentionné.
C'est pour cela que Marilena refusait de choisir parmi les prétendants que sa mère lui présentait, elle croyait au grand amour et l'union entre Elisa et Fabrice lui montrait qu'elle avait raison de rêver: un noble et une camériste, beaucoup avait fait gorges chaudes de ce mariage mais ces deux là avaient su faire preuve de courage...
Elle était sûre qu'un jour elle rencontrerait le grand amour, le vrai, mais sa Mère n'arrêtait pas de lui rappeler qu'à son age, une demoiselle devait être mariée et avoir des enfants mais qu'importe, elle attendrait et le moment venu elle saurait reconnaître l'âme soeur et puis elle n'était pas si vieille.
Elle observa Anna et la trouva très digne dans ses paroles face à Mathilde, leur conversation était en train de se terminer....

La Marquise Radicati fut heureuse que son amie la Duchesse accepta de rester. Elle ne voulait vraiment pas affronter seule cette jeune femme. Même si il aurait été préférable que Marilena n’assista pas à la conversation. Cependant, Anna avait besoin de courages et de forces. Elle comptait bien le puiser dans la présence de Marilena. Anna n’avait pas pu se maîtriser. Au ton de sa voix, la Marquise Maffei pouvait comprendre que malgré ses paroles, la jeune femme lui en voulait toujours. En fait, Anna aspirait à penser à autre chose et même oublier tout ce qui s’était passé, enfin en partie. Pour cela, elle se devait donc éviter de rencontrer Mathilde. Elle espérait cependant que cette jeune femme aurait la décence de comprendre les vœux muets de la Marquise Radicati. Elle ne voulait pas l’a renvoyé et surtout pas en pleins milieu de la place du marché. Il y avait déjà tant de monde qu’un scandale n’arrangerait certainement pas les choses. Anna ne doutait pas que Mathilde avait fait cela pour soulager sa conscience. C’était quand même pathétique. Il était possible toutefois qu’Anna réagisse de la manière que Mathilde si elle avait été dans la même situation. Mais voilà, ce n’était pas le cas ! Et elle en était ravie. Elle n’avait pas besoin de vivre avec sa conscience et les regards des autres nobles. Anna haussa un sourcil et ajouta :

- « Ma chère Marquise, vous auriez du écouter dès le début votre sœur Marguerite. Elle est toujours de bons conseils et très serviables. »

Anna lui fit un léger signe de tête en guise de salue et elle se tourna vers Marilena. Ce n’était certes pas très civilisé de mettre fin à la conversation, mais la Marquise Radicati préférait ne pas s’étendre sur le sujet. Elle aurait pu alors prononcer des paroles blessantes dont elle ne voulait pas réellement. De cette manière, elle minimisait les dégâts probables. Elle espérait que le message était claire et que Mathilde n’insisterait pas pour cette fois. Peut-être qu’un jour, elle pourrait de nouveau converser correctement, mais il fallait du temps. Enfin, elle ne savait pas comment elle allait pouvoir se sortir de cette galère. Elle ne pouvait se séparer d’Alvise et sa mère, bien évidemment ne pourrait comprendre pourquoi elle ne se trouvait pas auprès de son époux. Elle inspira profondément après avoir fermer un cour instant ses yeux et puis sourit doucement à Marilena.

- « Veuillez m’excuser Duchesse, de vous avoir obligé à assister à cette conversation. Mais je dois vous avouer que je n’avais pas la force d’affronter cela toute seule. Merci beaucoup d’être restée »

Marilena regarda Mathilde s'éloigner et se retourna vers Anna
- Chère Marquise, ne vous en faites pas, je comprends parfaitement que vous ayez eu besoin de soutien, nous nous connaissons depuis assez longtemps maintenant pour que je sois présente dans de tels moments. Surtout n'ayez aucune crainte, cette converstion restera entre nous....

Marilena voyait bien qu'Anna semblait affreusement gênée par ce qui venait de se passer et il lui semblait que le mieux était de la laisser se remettre seule.

- Je vais vous laisser chère Anna, je vous dis donc à cet après midi pour le thé

Marilena s'éloigna doucement en regardant les étals pour voir si elle pouvait trouver quelque chose pour ses petits protégés.

Anna se retourna vers Marilenaet lui adressa un petit sourire. La Marquise savait qu'elle pouvait compter sur la discrétion de la Duchesse. Heureusement qu'il existait parmi nous des gens de bonnes fois. Et Anna ne douta pas un instant que Marilena faisait partit de ces gens là.

« Je vous remercie mon amie de votre discrétion et compréhension. Votre soutien m'a été d'un très grand secours. »

Anna reprit sa balade au travers des étalages, mais elle sentit que son amie de la suivait pas. Elle se retourna et la regarda perplexe, l'interrogeant du regard. La jeune femme désirait la laisser seule et qu'elles se verraient pour le thé. Anna fit un petit sourire de convenance alors qu'elle était fortement déçue. Bien évidemment, elle comprenait, la jeune femme avait du être très mal à l'aise et maintenant, elle ne savait plus comment réagir.

« Bien ma chère, je vous dis donc à cet après midi pour le thé »

Sur ce, elle lui fit un léger signe de tête et la regarda s'éloigner. Anna fit demi-tour s'en réellement regarder ce qu'on lui proposait. Elle se dirigea vers sa petite voiture et se rendit donc à Rivombrosa.


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