Un peu de lecture

Ce matin Anna s’était levée avec une envie de se prélasser. Elle s’était rapidement habillée après avoir pris un petit déjeuner dans sa chambre. Elle s’était bien évidemment enquérie de sa fille qui avait décidé de faire une petite promenade dans le parc avec Martin. Après tout cela, elle se dirigea vers la bibliothèque et ouvrit la fenêtre. De là, elle pouvait apercevoir la jeune Emilie qui jouait avec son cousin. Anna n’avait pas été surprise lorsque Fabrice lui avait annoncé que Martin était son fils. Le peu de fois qu’elle l’avait aperçu, elle s’était qu’il ressemblait à s’y méprendre à son frère. Depuis peu, il était enfin un Ristori. Elle avait bien changé depuis qu’Alvise la traitait aussi mal. Il avait failli faire du mal à leur fille. Et même si il n’était pas directement responsable, elle le considérait comme tel. Elle ferma les yeux quelques instants et respira profondément. Elle était tellement en colère mais aussi désemparée. Bien évidemment, elle n’en avait pas parlé à sa mère. Elle n’aurait pu comprendre qu’une femme abandonne son époux. Seuls, Fabrice et Elisa étaient au courant. Enfin, elle inspira profondément alors qu’elle reposait son regard sur le grand parc puis sourit. Sa fille était bien plus heureuse ici à Rivombrosa.

Elle repoussa alors la fenêtre sans réellement la fermer. Elle pouvait entendre alors les enfants s’amuser. Heureusement qu’ils étaient là pour lui mettre un peu de baume au cœur. C’était si dur de se dire qu’on avait raté entièrement sa vie. Enfin sauf sa fille. Cela elle ne l’aurait changé pour rien au monde. Dans sa belle robe orangée, elle se dirigea vers la bibliothèque. Elle prit un livre au hasard. Elle avait certainement du déjà le lire. Elle prit place alors dans un des petits fauteuils en faisant bien attention à ne pas abimer sa robe. Elle posa alors le livre à ses cotés et fit sonner une petite clochette. Quelques instants plus tard, Bianca arriva. Elle lui demanda alors de lui apporter du thé. Elle lui sourit légèrement alors que celle-ci partait et commença enfin sa lecture. Elle en était à peine au début, lorsqu’elle entendit la porte s’ouvrit. Elle releva la tête et dit :

-« Elisa !! »

Elle referma alors son livre et proposa à sa belle sœur de se joindre à elle.

-« As-tu vu mère ce matin ? »

Elisa ne rentre pas de suite dans la bibliothèque, elle reste devant la porte pour regarder discrètement Anna, plongée dans son livre. Elle aime à voir Anna enfin épanouïe, la meilleure chose qu'elle avait à faire était bien entendu de quitter cet horrible Alvise pour son bien et celui d'Emilie.
Elle a vraiment repris goût à la vie et aux petits bonheurs, tels que la lecture dans la bibliothèque.
J'espère vraiment qu'elle rencontrera de nouveau l'amour, quelqu'un qui l'aime vraiment et non sa fortune de famille, un homme qui l'a chérisse comme elle le mérite.

"Non chère Anna, je n'ai pas vu ta mère Agnèse ce matin, elle ne se sentait pas trés bien ce matin d'aprés Amélie. Je lui ai d'ailleurs demandé de lui porter un verre d'eau et une bouillote pour qu'elle ait bien chaud.
Veux-tu que nous lui rendions visite dans sa chambre pour s'assurer que tout va bien?"

Anna ne pouvait s’imaginer que derrière la fenêtre de la bibliothèque Elisa était entrain de la regarder. Elle ne sentit pas réellement sa présence. Peut-être était-elle plongée davantage dans le livre qu’elle ne l’aurait pensé. Il était vrai qu’à un moment Anna était bien désemparé et ne savait plus où donner de la tête. Entre Fabrice et Alvise, elle était bien perdue. Mais était-ce de l’amour qu’elle avait ressenti un jour pour son époux ou alors s’en était-elle convaincue car elle n’appréciait vraiment pas la manière dont elle avait agi envers son frère et Elisa. Elle détestait cette nature d’elle-même. Mais enfin, il fallait qu’elle se l’avoue, elle se sentait bien mieux. Enfin presque ! Un petit doute persistait dans son esprit et dans son cœur, mais cela n’avait rien avoir avec le Marquis Radicati. Elle fixa de son regard brun la jeune épouse de son frère. Elle devait se l’avouer, mais elle l’aimait beaucoup. Qu’elle avait été idiote d’agir de la sorte. Au fond de son cœur, elle ne pourrait jamais se repentir du mal qu’elle avait bien pu causer. En entendant la nouvelle concernant la santé de sa mère, Anna ferma son livre et fit une légère moue. Elle s’inquiétait beaucoup de la santé de la Comtesse Ristori. Elle était si fatiguée. Elle décida donc qu’elle irait lui rendre visite dans la journée, après avoir discuté avec Amélie. Elle ne voulait surtout pas la fatiguer davantage. Peut-être qu’il était nécessaire de faire venir le médecin. Elle secoua négativement de la tête.

-« Merci Elisa de ta sollicitude envers ma mère. Tu sais qu’elle t’aime beaucoup. Mais je crois qu’il sera préférable de la laisser se reposer. Nous demanderons de ses nouvelles à Amélie un peu plus tard. »

A cet instant précis, Bianca fit irruption dans la pièce avec le thé. Anna lui montra où poser le plateau et celle-ci s’éclipsa après une révérence rapide. Anna se tourna alors vers Elisa et lui proposa de prendre place à ses cotés.

-« Désires-tu une tasse de thé ? » dit-elle en remplissant une tasse

Elisa était soucieuse de la santé d'Agnès, qu'arriverait-il si celle-ci venait à mourir, son pauvre mari aurait bien du chagrin mais elle se dit qu'il ne fallait pas y penser, il n'était pas question de penser à cela, le Dr Céppi lui avait dit qu'elle était juste fatiguée par on vieil âge mais qu'il n'était pas question qu'elle meurt alors elle ôta ces pensées négatives de son esprit et se pencha sur le cas d'Anna, elle qui fût si audieuse avec elle mais qui s'est si bien repantie. Elisa savoure chaque instant passé auprés de sa belle-soeur et sait bien qu'Anna s'en veut toujours terriblement d'avoir était aussi monstrueuse avec elle et pourtant c'est oublié pour Elisa. Malheureusement Anna est encore terriblement touchée par le passé et cela se voit, elle continue de se ronger pour toutes les vilaines choses qu'elle a dites par le passé. Elisa est persuadée que cela passera avec le temps mais se dit que c'est bien dommage qu'Anna se torture autant et qu'elle devrait tirer définitivement un trait sur le passé. Elisa est ravie de pouvoir boire une tasse de thé avec sa belle-soeur sans qu'il y ai d'orage entre elles et de pouvoir discuter de tout sans qu'il y ai de différence de rang. Car même si Elisa est Comtesse aujourd'hui, elle n'oublie jamais d'où elle vient et oublie parfois qu'elle est noble désormais.
Elle s'installe aux côtés de sa belle-soeur pour prendre une tasse de thé

"Oui volontiers, une tasse de thé me fera le plus grand bien! Et tu as raison pour ta mère, il est préférable que nous l'a laissions se reposer et nous demanderons à Amélie comment va t'elle. Nous irons lui rendre visite en fin de journée."

Ce thé est excellent, c'est Bianca qui est allée le chercher au marché, il vient de France, comment le trouve tu?"

Tout en discutant, Elisa a une vive pensée qui lui trote dans son esprit, elle aimerait vivement aborder le sujet d'un autre homme dans la vie d'Anna, elle aimerait vraiment la voir de nouveau amoureuse, quoiqu'elle ne l'était sûrement pas d'Alvise. Elisa aimerait savoir si elle a déjà aimé avant de se marier à Alvise, et si elle aime secrètement un autre homme aujourd'hui. Mais elle n'ose pas aborder le sujet de peur de bleser Anna mais elle est têtue et décide tout de même de lui poser la question.

"Dis moi Anna, je me suis souvent posé une question, enfin plusieurs, as tu déjà aimé avant de connaître Alvise? Et Alvise, en étais tu vraiment amoureuse?
Et aujourd'hui te sentirais tu prête à aimer de nouveau?
Pardonne moi toutes mes indiscrétions mais j'aimerais vraiment te voir épanouie et amoureuse!

Depuis qu’elle arrivait enfin à se comprendre. Anna appréciait énormément Elisa. Elle prenait même du plaisir à discuter avec elle. Elle comprenait maintenant pourquoi sa mère l’aimait tant. Après qu’Elisa fut installé auprès d’elle, Anna lui tendit une tasse de thé et s’en servit une pour elle. Elle leva légèrement sa tasse et fit comme si elle allait trinquer en adressant un petit sourire à Elisa. Elle but une gorgée et laissa le liquide encore bouillant se répandre dans son corps et la réchauffer. Elle reposa alors sa tasse et écouta ce que lui disait sa belle sœur. Celle-ci était du même avis qu’elle concernant sa mère. Elle savait qu’Elisa l’aimait beaucoup et que si elle venait à disparaître, la jeune comtesse en serait autant retournée qu’elle. Enfin, c’était une chose à laquelle elle ne préféra pas penser. Elle savourait tranquillement son thé tout en discutant avec son amie, lorsqu’elle lui dit que le thé venait de France. Elle le trouvait vraiment délicieux et pour la peine elle se resservit.

-« Ce thé est effectivement délicieux. En veux-tu une nouvelle tasse ? Il faudra que je dise à Bianca de n’acheter que cette marque. Ce parfum est si envoutant. »

Anna appréciait tranquillement le commencement de cette journée. Au loin, elle entendait toujours Emilie et Martin jouer. Elle espérait toute fois que le petit garçon n’était pas encore entrain de s’amuser avec son épée. Elle se demandait bien ce qui était passé par la tête de son père en lui apprenant le maniement des armes. Mais elle n’eut pas vraiment le temps d’en aborder le sujet avec Elisa que celle-ci semblait décider à discuter de tous autres choses. Lorsqu’elle entendit « Dis-moi Anna », tout de suite, elle se demanda qu’elle allait être le sujet de conversation. Certainement, quelques choses qu’Anna n’apprécierait pas. Heureusement qu’elle n’était entrain de boire car elle aurait tous recracher. Enfin ce n’est qu’une image car en femmes de bonnes familles, elle aurait certainement avalé son thé de travers.

-« Oui, Bien sur je t’écoute »

Mais la suite la laissa interdite quelques instants. Cependant, elle se reprit assez rapidement. Elle avala difficilement sa salive et regarda Elisa dans les yeux. Elle se sentit légèrement rougir, mais fit comme si de rien était.

-« Dans un sens, Elisa, j’ai aimé Alvise à ma manière. Mais je me rends compte en te voyant avec mon frère que cela n’avait rien de comparable. »

Elle ne savait que répondre d’autres. Elle ne voulait pas mentir à Elisa mais elle n’était pas vraiment sur de ce qu’elle pouvait ressentir. Etait-elle prête à aimer de nouveau ? Aucune idée. Cependant cet amour avait-il vraiment disparu. Car il fallait se l’avouer, elle avait déjà été amoureuse et c’était aussi sentie trahi.

-« Je te remercie de la sollicitude que tu me portes. Mais je ne sais pas si je pourrais de nouveau aimer. N’oublies pas que je suis toujours mariée. C’est mon fardeau même si je ne veux plus le voir. »

A cet instant Elisa compris que ses propos avaient touchés Anna, et elle culpabilisa et regretta d'avoir été autant curieurse. Elle ne voulait aucunement blesser Anna mais juste en savoir un peu plus sur son passé amoureux et sur son avenir quant aux hommes.
Bref Elisa compris qu'elle n'aborderai plus le sujet sauf si Anna le souahiterai, donc le sujet est clôt, Elisa n'insiste pas.

Elisa se demanda tout de même pourquoi Anna était encore mariée à ce mufle d'Alvise, pourquoi ne pas divorcer, pensa t-elle. Quand il n'y a plus d'amour dans un couple, il faut se séparer se dit-elle. Elle se souvient d'ailleurs qu'elle a failli épouser Angélo juste par convention mais qu'il n'y avait aucun amour, et se dit qu'elle aurait fait une belle erreur. D'ailleurs Emilie, en voyant ses parents de déchirer, lui avait dit un jour de lui promettre d'épouser un homme dont elle serait amoureuse.
En pensant à Emilie, Elisa constata qu'elle était trés proche de son fils Martin, proche non pas par lien familial mais plutôt par sentiment amoureux mais bon ils sont encore trés jeune et n'ont aucune raison de penser à tout cela pour le moment.
Elle se renda à la fenêtre donnant sur le parc où elle vît Emilie et Martin chahuter.
Elle revînt s'asseoir à côté d'Anna pour reprendre une tasse de ce délicieux thé.

"Oui volontiers, je reprendrai avec plaisir une 2 ème tasse de ce merveilleux thé."

Et elle se dit qu'il serait bon de parler de la relation plus que familiale de leurs enfants mais se demande au fond si elle ne va pas froisser et choquer Anna par ses propos mais elle se dit qu'aprés tout elle est sa belle-soeur et qu'elles doivent être capable d'aborder tous les sujets même les plus pieux.

As-tu remarqué chère Anna que mon fils et ta fille s'entendent à merveille, ils ne se quittent jamais? Ils sont vraiment adorables tous les deux, n'est-ce pas?
D'ailleurs sais-tu que quand Martin vivait chez Lucrèce, un matin il s'est échappé juste pour rendre visite à Emilie, il a grimpé sur le mur pour accéder jusqu'à lachambre d'Emilie.
Il est simplement venu voir Emilie et est repartit aussitôt. Ne trouve tu pas ça étrange?

Anna était bien trop réservée pour parler de sa vie amoureuse. Enfin, elle ne voulait pas se rendre à l’évidence et donc préférait ignorer les sentiments qu’elle éprouvait pour une certaine personne. Elle l’avait toujours aimé mais il lui avait tant de mal. En fait, elle n’avait jamais eu de chance dans ce domaine là et donc elle se demandait s’il n’était pas préférable d’oublier et de fermer son cœur. Anna remarqua immédiatement qu’Elisa n’insista pas sur le sujet. Elle lui en fut reconnaissante mais bien évidemment, elle ne le montra pas. Bien sur qu’elle aurait préféré pouvoir se séparer de son époux. Mais la bien séance le voulait différemment. On ne pouvait divorcer et cela ne se faisait pas. Une femme pouvait se remarier uniquement lorsque son époux décédait. Chose qui n’était pas prête d’arriver avec Alvise. Donc, elle avait décidé qu’elle l’éviterait le plus possible, pour son bien et celui d’Emilie. Elle était plongée dans ses pensées et ne remarqua même pas qu’Elisa s’était levée pour observer les enfants jouer dans le parc par la fenêtre. C’est seulement lorsqu’elle reprit place auprès d’elle qu’elle le vit. Comme sa belle-sœur acceptait de boire une autre tasse de thé, Anna la resservit. C’est alors qu’Elisa parla d’un sujet qui la surpris encore plus et qui la blessa intérieurement. Elle ne le montra pas et Elisa ne pouvait se douter ce que pensait la jeune femme. Sa fille, Emilie, préférait donc se confier davantage à Elisa qu’à elle. Etait-ce parce qu’elle n’était pas aussi ouverte d’esprit que sa tante ? Enfin c’était une chose qui lui fit quand même mal. Non pas qu’elle en veuille à Elisa et ni à sa fille. Elle savait que sa belle-sœur était de bon conseil et qu’Emilie aurait pu tomber sur pire.

-« C’est vrai que j’avais remarqué qu’Emilie et Martin s’entendent à merveilles. Je me souviens même que la première fois que je les ai surpris entrain de jouer sous la table je me suis énervée contre ce pauvre garçon. Il a du me haïr à ce moment là. Fallait dire que je n’étais pas facile à vivre à cette époque. »

Mais la suite des paroles d’Elisa ne l’enchanta guère. Bien évidemment, elle n’avait rien contre Martin, mais c’était toujours dur à entendre pour une mère. Elle montra un léger doute mais enchaîna avec un petit sourire.

-« Mais comment sais-tu cela ? …… De toute manière, Martin ressemble de plus en plus à son père. J’imagine bien Fabrice entrain de grimper jusqu’à ta fenêtre. C’est tout à fait son genre. »

Elle se leva alors pour ne pas qu’Elisa voit sa gêne et sa déception. Elle s’avança vers la fenêtre puis l’ouvrit légèrement. Elle inspira profondément l’air frais du matin et écouta sa belle-sœur sans la regarder. Pourquoi tout allait-il de travers ? Elle se disait qu’elle avait de la chance d’avoir sa fille mais elle n’était pas aussi proche qu’Elisa l’était d’elle. Pourtant, elle était sa mère. Elle ressentait de la jalousie pourtant elle ne devrait pas. Anna aimait plus que tout au monde Emilie et cela personne ne pourrait le changer.

Elisa, en voyant la réaction d'Anna, bien qu'elle ai tout fait pour s'en cacher, se dit qu'une nouvelle fois, elle aurait dû garder le fond de sa pensée pour soi. Elle vît tout de suite qu'Anna n'était pas spécialement contente de ses remarques.
D'autant plus que quand elle lui parla d'Emilie, sa propre fille, elle compris qu'elle blessa Anna, qui a forcément pensé que sa fille préférait se confier à sa tante plutôt qu'à sa mère. Il est vrai qu'à cette époque, Emilie était trés proche de "son Elisa", elle trouvait en elle une confidente, une meilleure amie, une mère... Mais il faut dire qu'Anna n'était pas des plus présentes à cette époque, et Emilie s'en était détachée.
D'ailleurs depuis qu'elles ont quitté Alvise toutes les 2, il s'est passé quelque chose de fort entre elles, sûrement la peur de souffrir qui les a rapprochées, mais c'est agréable à regarder, d'ailleurs Emillie tutoies et appelle Anna, Maman.

Elle pensa ensuite à son fils, qui comme disait Anna, ressemblait fortement à son père.

"Oui Anna tu as raison, Martin est un vrai Ristori, il ressemble à son père, s'en est affolant. Et j'avoue que le fait qu'il veuille manier l'épier comme son père m'enchante peu même si je sais qu'il est nécessaire qu'il le sache mais j'ai tellement envie de le protéger

Je suis toujours trés inquiète pour lui, il a tellement déjà souffert que j'aimerais qu'il ne souffre plus jamais, tu me trouve excessive de vouloir le protéger autant? Es-tu comme ça avec Emilie?"

Anna n’avait rien contre Elisa. Au contraire elle l’adorait, mais en ce moment, la jeune femme ne savait plus quoi penser. Tout son univers s’écroulait et ses repères avec. Elle savait qu’elle avait besoin de soutien mais ne voulait pas mêler Elisa et encore moins être un fardeau. Elle était heureuse quand même que sa fille se confie à quelqu’un et n’aurait pas espéré mieux que sa belle-sœur, mais c’était dur pour la marquise. Il fallait quand même avouer que c’était de la faute d’Anna. Celle-ci ne s’était pas trop occupée d’Emilie, la laissant à Elisa. Est-ce qu’Alvise lui avait vraiment tourné la tête ? Elle s’en posait toujours la question. Cependant, elle était certaine d’avoir fait le bon choix en quittant son époux. Il lui avait fait du mal mais le pire cela avait été pour sa fille. Bien évidemment, la Comtesse Ristori n’était au courant de rire. Elle qui était très pieuse avait mentie à sa mère. On ne pouvait blâmer Anna puisqu’elle avait fait cela pour la bonne cause et sa mère n’aurait certainement pas compris. Enfin, elle essaya de chasser cette idée de sa tête.

Anna reposa alors sa tasse de thé qu’elle venait de terminer. Elle venait de se rendre compte qu’elle n’avait pas encore vu Fabrice alors que la matinée était déjà bien entamée. Il devait certainement avoir du travail. Après tout maintenant il devait gérer la propriété. Ere se reposait beaucoup sur lui. C’était certainement sur Alvise qu’il fallait compter. Il ne pensait qu’à s’amuser et à faire des fêtes. Ces fêtes immondes ! Oh mon dieu quand elle y repensait. Elle se demandait si un jour, elle pourrait remettre les pieds au palais Radicati. Elle ne voyait que des images de débauches. Heureusement qu’Emilie n’avait pas vu ce qu’elle avait vu. Comment aurait-elle pu expliquer cela à a fille. Elle savait qu’elle était intelligente mais de la à imaginer son père de la sorte. Comment une enfant pouvait-elle vivre cela ? Enfin Elisa ramena le sujet sur Martin, ce qui lui donna une occasion de mettre de cotés ses idées noires.

Anna sourit à la remarque de sa belle-sœur. C’est certain que de voir Martin avec une épée n’est point réjouissant, mais après tout il a un excellent professeur et même le meilleur. La réaction d’Elisa n’était point excessif, au contraire, elle la trouvait normal. Et savais que plus tout au monde, elle aimait Martin et cela depuis bien longtemps. Il avait fallu que cela soit Elisa qui découvre que Martin était le fils de son frère. Alors que lui, ne le savait même pas. Il est vrai qu’Anna s’est rendue compte du changement que cette révélation avait fait sur son frère. Elle l’avait trouvé changer, plus mur même. Enfin façon de parler car son impétuosité existait toujours alors qu’il n’avait d’yeux que pour Elisa. Quand, elle y repensait, elle en tremblait encore. Qu’est-ce qu’elle avait pu trouver cela gênant de voir s’intéresser à une servante. Il fallait toutefois s’avouer qu’Elisa était bien plus noble que certains nobles. Elle hocha légèrement de la tête et dit :

-« Les armes sont les objets préférés des hommes après nous bien sur ! Je comprends toute fois que tu n’apprécies guère que Martin joue avec une arme. Mais il a tellement envie de ressembler à son père. Je pense qu’il est fier d’être un Ristori, enfin c’est le trait commun des Ristori. Je suis surtout Ravie que mère l’est accepté, même si au plus profond d’elle, elle ne doit pas l’approuver. Enfin, je ne peux pas te dire de ne pas t’inquiéter pour lui. Car je fais toujours cela avec Emilie. Et cela a été le cas, il n’y a pas si longtemps. Rien que de penser à Alvise et à ce maudit palais et des choses qui s’y passent. Enfin, ce que je redoutais est presque arrivé. Heureusement que non, sinon, je dois t’avouer que je l’aurai tué, même s’il fallait après aller en prison. »

C’était la première fois qu’elle parlait réellement de ce qui s’était passé à Turin. Elle ne l’avait pas jusqu’à ce jour. Elle avait juste fait comprendre par le regard à son frère qu’Alvise était fou et qu’il avait fait du mal à Emilie. Cela suffisait. Mais là, le fait de parler des enfants délayait la langue de la Marquise. Elle avait vraiment besoin de se confier, même sous ses airs de femmes fortes. Elle était bien trop flemme et trop lâche, pour affronter la réalité en face. Enfin, sauf une fois !

Céleste arriva dans la bibliothèque en compagnie du Comte Ristori.Elle eu le temps d'apercevoir Anna, fuyant son regard. Elle savait bien que la Marquise Radicati ne l'appréciait guère mais elle fît mine de ne pas la remarquer.Ah, cette Anna, comment pouvez-elle la jugez alors qu'elle ne s'était jamais adressé la parole. Elle espérait au fond d'elle même, qu'un jour, si Dieu le permet, leur relation s'améliorerait. En effet, tout avait mal commencé entre Elisa et Anna. Personne n'aurait imaginé que la Marquise puisse changer ses opinions au sujet de la relation entre une servante et un noble. Céleste reprit espoir un instant...
C'est alors qu'elle aperçut son amie Elisa, la Comtesse Elisa,plus belle que jamais; la grossesse lui allait si bien.
Elle était là, assise, feuilletant un livre tout en regardant Martin et Emilie se chamailler.Que d'élègance, avec ses cheveux attachés et sa somptueuse robe.Céleste baissa les yeux et regarda sa robe toute froissée et ses cheveux toujours aussi mal coiffés. Elle se dit que pour trouver un jour un mari convenable, le mieux était d'abord de prendre soin de son allure. Mais elle se souvint de la raison pour laquelle elle désirait s'entretenir avec Elisa:

Elle fît la révèrence:

"-Comtesse"
Elle se releva et ajouta:

"- J'espère ne pas vous importuner, le Comte m'a gentillement accompagné car j'ai une chose importante à vous dire."

Edit d'Anna : Tout de post : Fabrice, Elisa, Anna, Céleste

Elisa repensa à ce que venez de lui parler Anna, au sujet de sa relation avec Alvise, plus précisemment, quand Fabrice l'a chasé de Rivombrosa et qu'elle a dû avec Emilie, vivre avec lui au Palais Radicati à Turin. Vu la façon dont elle m'en a vaguement parlé, ce dû être un fâcheux passage de son existence. Je sens bien malgré tout qu'elle a envie de m'en parler. Cela lui ferai tellement de bien. En effet, elle en a jamais parlé à personne et il est trés mauvais de garder cette histoire en elle, il serait bon qu'elle évacue et je ressens profondémment que je suis celle avec qui elle a envie d'en discuter. Toutefois, je n'ai pas envie de la brusquer. Alors je vais juste lui faire comprendre que je suis à son écoute et que je serai ravie d'être sa confidente, à elle d'en aviser.

"Chère belle-soeur, tu sais que tu peux tout me dire, et que ce que tu me dira restera en moi jusqu'à ma mort, je ne dirai jamais rien. De plus, je sais pertinament que cela te ferai le plus grand bien de me raconter ton dernier séjour au Palais Radicati, séjour qui a tellement dû être affreux qui t'a fais prendre la meilleure décision : quitter Alvise. Tu m'en parlera quand tu le souhaitera, mais sahce que je suis à ton écoute."

Elisa fût agréablement surprise de voir son amie Céleste débarquer comme àa dans la bibiliothèque mais quelle bonne surprise pensa t-elle. Elle fût aussi trés contente de constater que son époux apppréciait également Céleste, ce qui fût normal, elle lui a tout de même sauvé la vie. Elle regarda son époux et se dit qu'elle avait vraiment de la chance d'être Comtesse Ristori, que son époux été vraiment le plus beau des hommes, elle adore la façon dont il l'a regarde.
Elle est vraiment heureuse que son amie soit venue lui rendre visite, mais elle se demande toutefois quelles sont les raisons de cette visite inhabituelle.

"Ma chère amie, quel plaisir de te voir ici, mais que me vaut l'honneur de ta visite?
Assiez-toi, je vais demander à Bianca qu'elle t'apporte une tasse de thé, tu vas goûter à cet excellent thé.

Bianca, s'il te plais, peux tu apporter une tase de thé pour mon amie Céleste?"

Elisa vit dans le regard de Bianca, qu'elle n'appréciait pas la présence de Céleste, soit, elle est son amie et sera toujours la bienvenue à Rivombrosa.

Celeste ressentait le mépris dans le regard de Bianca, mais cela lui était égale.Elle se sentis tout de même très génée, car d'abord le regard fuyant d'Anna et ensuite celui de Bianca...Mais qu'avait-elle bien pu faire de si terrible pour mériter autant d'animosité de la part des proches d'Elisa?
Seul Fabrice et Elisa lui adressait la parole avec respect et politesse, et elle espérait qu'Angelo en ferait de même.

"Elisa, ma chère Elisa, une chose importante m'ammène aujourd'hui, je sais que tu es très proche de Marguerite Mafféi, alors je suis dans le devoir de t'informer de la conversation que je viens d'avoir avec elle. Nos routes se sont croisées ce matin près de la rivière, la Marquise semblait songeuse et mélancolique."

Céleste vit de l'inquiétude dans les yeux d'Elisa.

"Je pense qu'elle espérait te rencontrer lors de tes promenades à cheval, elle errait,pensive et j'ai d'abord imaginé qu'elle ne se sentait pas bien.
Je lui ai donc proposé un de mes remédes mais je ne peux rien aux maladies qui viennent du coeur.Je pense que tu pourras l'aider car tu la connais depuis des années et tu es son amie"

Céleste avait terminé ce qu'elle voulait dire à Elisa, elle attendit sa réponse avant d'entamer un autre sujet qui lui tenait à coeur.Elle était très curieuse de savoir si Angelo aurait pu parler d'elle et de ses sentiments à Elisa..

Elisa fût vraiment heureuse de la confidence de Céleste, qu'elle fasse tout ce chemin pour l'a prévenir du mal être de son amie! Elle pensit que Céleste était une femme remarquable, pleines de valeurs, et bien plus courtoise et généreuse et noble de coeur que quiconque.
Mais elle se pencha de suite sur le problème de sa trés chère amie Marguerite. Que pouvait-il s'être passé? Qu'avait-il encore bien pû lui infliger ce Julien Draguo comme tracas?
Elle voula courir rapidement à son secours, être à son écoute et tenter de savoir ce qu'il lui arriva.
Mais d'autres problèmes étaient à régler trés vite : prendre soin de son hôte et s'assurer que Lucrère n'est plus dans le château.

Tous ces problèmes règlés, Elisa s'empressera d'aller rendre visite chez les Mafféï.

" Oh ma Céleste, tu es vraiment aimable d'être venue me prévenir de l'état de mon amie aussi vite!
Mais viens, entre donc, assieds-toi, tu prendra bien un raffraichissement?!"

"Bianca, peux-tu t'assurer de servir quelque chose à mon amie Céleste?"

" J'ai une hôte malade et je vais m'assurer que tout vas bien et je te reviens vite Céleste, encore merci."

Elisa fût trés embettée de devoir abandonner son amie, d'autant plus quelle doit se sentir gênée, vu l'accueil qui lui est réservé constamment à Rivombrosa, mais elle ne pû faire autrement.

Bianca était certaine d'avoir repéré Lucrèce dans la salle de bal, elle était terrifiée, elle savait de quoi cette jeune femme était capable.
Elle se doutait bien qu'elle avait toutes les chances de trouver Elisa dans la bibliothèque, elle s'y rendit en courant.
Elle frappa vivement à la porte de la pièce et entra. Elle fit une révérence à Elisa et Anna, mais ignora Celeste.
"Elisa.. je je dois te parler de quelque chose d'important.."
Elle s'interrompit pour reprendre son souffle et continua:
" Dans la salle de bal, il y a quelqu"un de caché derrière le rideau, .. je suis sûre qu'il s'agit de cette Lucrèce Van Necker..et je suis sûre qu'elle va faire du mal." Elle se retourna vers Celeste et ajouta:
" D'ailleurs je suis certaine qu'elle a reçu la complicité de quelqu'un d'autre pour s'introduire ici."

Céleste sentait bien que la réflexion de Bianca lui était destinée. Elle se leva d'un coup brusque et fit mine de renverser sa tasse de thé sur elle.

"Oh je suis vraiment navrée Bianca, j'ai salit ta vieille robe!"

Céleste jubillait de voir Bianca dans cet état, ça lui apprendra à dire des niaiseries se dit-elle. Elle, complice de la Marquise? Elle savait pertinnement ne pas être apprécier par beaucoup mais de là, à la considérer comme traitresse!
Après tout, elle était venu à Rivombrosa pour aider Elisa et non pour lui causer du tord.Mais elle se rapella que Bianca était la soeur d'Angelo et pensa qu'elle avait réagi peut être trop violemment.

"Je m'excuse Bianca, je suis maladroite dès fois"

Elle attendit la réponse de Bianca pour pouvoir lui soutirer des informations concernant Angelo...

Bianca fulminait de rage, Celeste l'avait certainement fait exprès.
" Qu'est ce que tu peux être maladroite ! Tu pourrais faire un peu plus attention à ce que tu fais , sinon d'ici peu il n'y aura plus de vaisselle dans ce château" cingla la jeune femme.

Bianca frotta sa robe tachée entre ses mains.

" Qu'est ce que je vais faire avec une robe dans un tel état ! Je ne vais tout de même pas faire le sevice comme ça !".

Elle fixa Celeste,

" Tu ne l'aurais pas fait exprès par hasard ? Je sais que tu me détestes et que tu cherches à me rabaisser avec tes airs supérieurs, mais il ne faudrait pas que tu oublies d'où tu viens et qui tu es, pour cette fois ça va, mais essaye de faire attention la prochaine fois."

Anna tourna la tête lorsqu'elle vit Céleste entrer dans la bibliothèque. Celle-ci lui lança un coup d'oeil alors qu'elle saluait sa belle-soeur. Bien évidemment cette jeune femme ne prit pas la peine de saluer la Marquise Radicati. Anna la toisa alors du regard. Mais pour qui se prenait cette flle. Elle manquait totalement de respect. Elle se souvint d'Elisa dans la même situation que Céleste, et il n'y avait pas photo. Elisa avait toujours plus de classe et d'élégance. Bien évidemment sa belle-soeur était tout aussi bien veillante. Elle voulait savoir ce qui s'était passé à Turin mais ne la brusquait pas. Elisa attendrait le moment qu'Anna déciderait pour en parler. Cette Elisa était une sacrée femme. Elle comprenait beaucoup mieux pourquoi sa mère l'avait prise sous son aile mais aussi pourquoi son frère en était tombé amoureux. Comment résister à un ange pareil !! Cela était impossible. Anna attendit quelques instants, elle ne comptait pas rester dans la bibliothèque et encore moins en présence de cette personne. Cet être que Bianca n'appréciait pas non plus. Pour une fois, les deux jeunes femmes étaient du même avis. C'est alors qu'Anna se leva et toisa du regard les deux jeunes femmes qui étaient entrain de se chamailler. Elle secoua de la tête négativement.

« Cela suffit, mesdames !! »

Elle soupira, cela en était trop pour la marquise. Elle n'arrivait plus à se clamer et à supporter tout ceci. Elle avait besoin de s'éloigner, de faire le point dans sa vie. Mais elle ne pouvait renvoyer l'invité de sa belle-soeur. Mais pourquoi donc Elisa l'avait-elle laissé seule avec Céleste et Bianca.

« Bianca voulez-vous ramasser les débris de la tasse et en rapporter une autre à Mademoiselle Céleste ! »

Elle avait pourtant bien noté la remarque de la servante concernant Lucrèce Van Necker. Comment diable cette femme avait-elle put s'introduire de la sorte dans la demeure. Elle lança un regard soupçonneux envers Céleste. Elle se serait bien dirigée vers la salle de bal pour voir de quoi il retournait, mais elle ne pouvait laisser la jeune femme seule. Parfois les civilités pouvaient être très contraignantes. Mais elle pensa qu'Elisa voudrait s'en charger elle-même. Elle se tourna alors vers sa belle-soeur et attendit sa réaction.

Elisa était furieuse de l'attitude de Bianca, toujours trés méchante avec les personnes qu'elle ne portent pas en estime. Elle se rappela qu'à l'époque, elle fût audieuse avec elle et parfois trés désobligente et qu'elle aurait pû l'a faire renvoyer sur le champ.

" Bianca, enfin, reprends tes esprits, Céleste ne l'a pas fait exprés. Et je te prie d'être courtoise et accueillante avec mes invités, qui que se soit."

Elisa, en détournant le regard de Bianca, elle vit que sa belle-soeur n'était pas à son aise parmis toutes ces chamailleries. En effet, la pauvre, elle qui a connu les tracas et les infidélités de son mari durant si longtemps, elle a fort besoin d'avoir du calme et de pouvoir faire table rasse avec son passé dans la tranquilité. Elle se douta, que la visite de Céleste ne l'enchanta guerre non plus.

Et elle pensa surtout à ce que Bianca avait dit au sujet de Lucréce qui pourrait être caché dans la sal de bal. Elle devait s'en assurer. Elle décida de proposer à Anna de l'accompagner dans la salle de bal.

"Anna, veut tu venir avec moi, voir si Lucréce serait encore dans les parages?!"

"Céleste, je suis navrée de te faire languir ainsi, je reviens de suite, Bianca va t'apporter une autre tasse de thé en attendant mon retour et aprés, nous irons voir ensemble Marguerite si tu veux bien."

Céleste sourit à Elisa. Elle savait très bien que son amie ne lui ferait pas de misère et qu'Elisa était une femme d'honneur.

"Je te remercie Elisa, mais je ne vais pas t'embéter plus longtemps, tu as été déjà très gentille de m'accueillir et m'écouter. Mais comme tu as l'air très occupé aujourd'hui, je ne veux pas abuser de ton temps"

Céleste avait une autre idée en tête, trouver Angelo, celui dont elle est secrètement amoureuse.Son idée première était d'aller aux écuries dans l'espoir de faire sa rencontre, tout en espèrant ne pas croiser Bianca ou Anna...

Elle s'eloigna discrètement et se dirigea vers la porte.

Elle fit la révèrence au comte Fabrice qu'elle croisa devant la porte et s'en alla.

Elisa fût vraiment navrée de ne pouvoir accorder plus de temps à son amie à qui elle doit beaucoup. Elle avait enormément d'estime pour elle. Elle avait été trés gentille et protectrice avec elle durant son séjour en prison, elle lui devait la vie de son époux. Elle avait une grande estime pour elle et espérait pouvoir être toujours là pour elle. Comment pourrait-elle oublier ce qu'elle avait fait?! Jamais elle ne le pourrait et tentera toujours de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Malheureusement, le jour était mal choisi avec l'arrivée de Marilena, l'intrusion de Lucrèce, Elisa ne savait plus où donner de la tête.

"Céleste, je te prie de m'excuser de n'avoir pû t'accorder de temps. Tu m'en vois désolé et je le regrette beaucoup. Je te remercie du fond du cour de t'être déplacer pour m'informer du mauvais état de mon amie Marguerite.
Je te propose de revenir demain, nous irons nous ballader dans le village, si tu en a envie."

Elisa espèrait que Céleste accepte son invitation. Elle attendit sa réponse.

Celeste accepta l'invitation d'Elisa avec grand plaisir

" Bien sûr Comtesse, cela me fera grand plaisir de pouvoir discuter avec toi librement, je reviendrai demain, maintenant, excuse-moi mais il faut absolument que j'y aille"

Celeste sourit à son amie, fit la réverence et sortit de la pièce toujours décidé à rencontrer Angelo quelque part dans le château, peut-être les écuries ou la cuisine aussi mais pourvu que cette Bianca ne soit pas dans les parages!

Elle regarda alors autour d'elle, vit Bianca nettoyant la tasse de thé renversée, Anna discutant avec Fabrice et Elisa et se dit qu'elle avait toutes ses chances de pouvoir se retrouver seule avec Angelo...

Je considère le Topic Clos !

Céleste, y a un poste qui t'attend dans la partie des écuries. Si cela ne te convient pas je peux changer mon post ^^